Les perspectives des casinos terrestres dans un monde des jeux de casinos en pleine évolution sont plutôt sombres. En effet le marché des jeux de hasards et d’argent s’est contracté par exemple de nouveau en 2009. C’était les débuts des casinos en ligne qui sont arrivés en masse. Les casinotiers ont été les plus touchés, avec un recul du produit brut des jeux de plus de 10 % par rapport à 2008, en atteignant son niveau le plus bas depuis 2002 avec 2,3 milliards d’euros de produit brut.
Des facteurs d’espoir
Grâce à l’intervention de l’état, le Texas Hold’em Poker est autorisé depuis mai 2007 dans les casinos terrestres, ce qui a permis aux établissements de jeux d’attirer une nouvelle clientèle, plus jeune et plus branchée. Un assouplissement de la réglementation a d’ores et déjà été annoncé par le ministère de l’intérieur en novembre 2008. Un décret devrait autoriser les casinos à organiser des tournois de poker en dehors de leurs enceintes, dès lors qu’ils resteront sous leur contrôle.
Une avancée technologique
Le développement de la cigarette dite électronique, qui ne dégage que de la vapeur d’eau, laisse entrevoir la possibilité de contourner la loi Evin et d’attirer à nouveau les joueurs fumeurs aux seins des établissements de jeux. Toutefois, les conséquences d’un usage fréquent de ce produit sont encore à l’étude et la toxicité sur le long terme n’a pas encore été évaluée. Certains casinotiers et opérateurs ont également installé des salles de jeux en plein air, à l’instar du casino Partouche situé à la Ciotat, et tout cela afin de continuer à accueillir les joueurs fumeurs.
Un nouveau marché en perspective
L’ouverture à la concurrence du marché des jeux de hasard et d’argent en ligne : le gouvernement a présenté un projet de loi en mars 2009 pour un ouverture maîtrisée de ce secteur au premier janvier 2010, c’était il y a 7 ans déjà. Si ce projet de loi n’a concerné que les paris hippiques, les paris sportifs et le poker, les casinotiers tentent d’exercer une pression continue sur les autorités Françaises pour autoriser les jeux de casinos en ligne. C’est le cas du groupe Partouche, qui a lancé un portail de jeux de manière plus ou moins illégale en novembre 2008.
Les perspectives de croissances du marché des jeux en lignes semblent être ahurissantes. C’est pourquoi les grandes manœuvres ont déjà été lancées : rachats, alliances, rapprochements, créations de sites de jeux en lignes gratuits, intérêt des sites étrangers, mais également d’opérateurs d’envergure issus notamment des secteurs des médias et des télécommunications comme M6, Orange, ou bien encore le groupe Amaury. Visiblement les grandes mutations de ce secteur ne font que commencer et le groupe des casinos Partouche ne semble pas vouloir rester à la traîne, ce que nous comprenons tous aisément.